Horloge, XVIIe siècle. Collection : Musée du Noyonnais. L’horloge est aujourd’hui conservée dans la salle des mariages de l’hôtel de ville. Photographie : Fabien Crinon
L’exposition fut visitée le 14 juillet 1931 par Maurice Petsche, sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts qui, par sa présence, donnait ainsi une reconnaissance officielle au musée naissant. Dans le Bulletin des musées de France de novembre 1931, André Girodie, conservateur du musée franco-américain de Blérancourt décrivit l’exposition :
« Dans le même salon, avait été exposé le legs des héritiers de Madame Hélène Porgès : meubles, tapisseries, broderies, médailles, peintures, sculptures… Au centre de la grande galerie de l’exposition [le couloir de la salle des mariages], le buste de la donatrice, œuvre de Landowski, était placé entre deux des tapisseries, œuvres flamandes du XVIIIe siècle : Mercure et Vénus qui orneront bientôt la salle Hélène Porgès, au musée du Noyonnais. »
En février 2021, pour fêter les 90 ans du legs d’Hélène Porgès, les Amis du musée du Noyonnais formulent le souhait d’attribuer le nom de la donatrice à une salle du musée du Noyonnais.
La salle Virginie Hélène Porgès est inaugurée le 10 décembre en présence des descendants de Clarisse et d'Adèle Porgès (sœurs de Virginie Hélène Porgès).
Fabien Crinon, président des Amis du musée du Noyonnais et secrétaire de la Société historique de Noyon
Article publié dans les Etudes noyonnaises en mars 2021 et mis à jour en octobre 2021 grâce aux informations communiquées par Jacques Gerstenkorn, arrière-petit fils d'Adèle Porgès (sœur de Virginie Hélène Porgès). Nous lui adressons nos plus sincères remerciements.
Notes :
[1] Etat civil des archives de Paris.
[2] Christina Buley-Uribe,
Mes sœurs divines. 99 femmes de l'entourage de Rodin, Editions du relief, 2013.
[3] Informations transmises par Maeva Abillard, conservatrice au musée national Jean-Jacques Henner. Qu’elle en soit vivement remerciée.
[4] Un des tableaux fut reproduit dans La Gazette de l’Hôtel Drouot, n°36, 10 décembre 1997, p.153. Les deux autres ne sont pas connus.
[5] Un double portrait avec une de ses filles et un portrait seule existent. Leur emplacement actuel est inconnu.
[6] Les portraits d’Adèle Porgès furent reproduits dans
La Gazette de l’Hôtel Drouot, n°36, 10 décembre 1997, p.153.
[7] Nous ne connaissons que deux tableaux. Un troisième tableau intitulé « Judith » représente peut-être Hélène Porgès.
[8] Christina Buley-Uribe,
Mes sœurs divines. 99 femmes de l'entourage de Rodin, Editions du relief, 2013.
[9] Ruth Butler,
Rodin: la solitude du génie, Gallimard, 1998.
[10] Christina Buley-Uribe,
Mes soeurs divines. 99 femmes de l'entourage de Rodin, Editions du relief, 2013.
[11]
Catalogue illustré du Salon de 1902, Société des artistes français. Bibliothèque nationale de France.
[12] Merci à l’équipe des musées de Noyon pour l’accès aux réserves du musée du Noyonnais.
[13] Dépôt judicaire du testament olographe de Madame Porgès, MC/ET/XXXIV/1798, Archives nationales de France .
[14] Le musée Rodin conserve dans ses réserves un moulage de la main d'Hélène Porgès. Merci à Véronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche du musée Rodin pour ces informations.
[15] Cyril Grange,
Une élite parisienne: Les familles de la grande bourgeoisie juive (1870-1939), CNRS, 2016.